
« Je veux traverser. J’ai rendez vous avec mon médecin. » supplie une dame le visage couvert de pansements. « Je suis désolé. Ce n’est pas possible. Personne ne peut passer, » répond le policier. La dame fait demi tour en additionnant les jurons. Des scènes comme celle là, il y en a eu des dizaines vendredi matin devant les barrages mis en place autour du Palais de Justice. « On a des consignes. Il y a une alerte à la bombe. Le quartier doit être sécurisé, ceux qui s’y trouvent évacués. Il ne doit y avoir personne dans le périmètre, y compris les médias, seulement les pompiers et les policiers. Des gens ont du mal à le comprendre mais imaginez que ça explose… » L’explication du policier est pédagogique.


