

« Le sportif de haut niveau est un homme seul. » Jean-Michel Bellot entrait dans le vif du sujet en précisant que « les seules études qui m’étaient proposées étaient celles de prof de sport ». Ce sera ensuite un parcours « de journaliste…à la rubrique des sportifs écrasés » pour, aujourd’hui évolué au sein du Groupe Lagardère. Après avoir flirté avec les cimes au bout de sa perche pas si simple donc d’entrer dans la vie active même si en arrivant dans le Groupe Lagardère en qualité de Directeur du Développement Jean-Michel Bellot, une nouvelle fois, franchi une barre sans la faire chuter.
Pour Stéphane Diagana qui a étudié tout au long de sa carrière sportive « le sport était un plaisir pas un sacrifice. ». Après un passage à l’INSEP, il place ses études entre paranthèses pour ensuite intégrer Sup de Co. « Je regrette le fait que quand j’annonçais à mes professeurs que je partais pour un stage de préparation, ceux-ci me répondent… bonnes vacances ! Mais ce n’était parfois pas mieux côté fédération où il n’est pas toujours bien vu de mener des études en parallèle d’une carrière.» La frontière entre le sport et les études se mesure aussi par ce genre de situation. « Dommage qu’à l’INSEP il n’y ait pas une université » C’est sans doute le chargé de mission « Sport et Universités » qui parle cette fois puisque Stéphane Diagana vient d’être chargé par Roselyne Bachelot et Bernard Laporte de réfléchir aux meilleurs moyens de concilier sport et cursus universitaire.

Trois visions donc de l’intégration des études dans le sport et du sport dans les études par trois générations qui, finalement, prouvent que le chemin à parcourir pour fusionner le sport de haut niveau et les études, s’il est moins semé d’embûches, reste quand même parfois bien sinueux.
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