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27 avril 2024

L’exposition Tim Aspert & Maxime Michelet « ÊTRE(S) QUEER » à Nice

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Ouverte depuis le 30 septembre et jusqu’au 31 octobre, l’exposition « Etre(s) Queer », en partenariat avec le 20ème Festival L’Image Satellite, accueille un bon nombre de visiteurs. Dans la galerie, le studio semble littéralement divisé en deux mondes formant un univers imaginé par les photographes professionnels Tim Aspert et Maxime Michelet.


Deux mondes représentés en photos. A l’intérieur de la galerie Uni-Vers-Photos, de nombreux cadres sont affichés à gauche. Sur la plupart, on y voit des personnes d’origine africaine. Ce sont des photos prises depuis Johannesburg (Afrique du Sud). De l’autre côté de la salle, une série de portrait à l’effigie d’Angela, une femme trans brésilienne vivant en France depuis 6 ans.

Michelet, les « queer heavenly bodies »

Du côté des œuvres photographiques Maxime Michelet, une série de cadres représentant la corporalité de personnes dites «  queer « . En d’autres termes, ce sont des personnes sud-africaines dont l’orientation sexuelle ne correspond pas aux modèles dominants. Un genre qui mêle expression et identité de genre.

Ici, le queer est en exposition à travers des participants nus, ou presque, pris en photo par Monsieur Michelet qui n’a pu être présent ce soir à la galerie. Les participants de Queer Havenly Bodies, affichés sur les cadres, racontent comment occuper une place à travers l’expérience au monde des minorités sexuelles et de genre.

Un projet qui a été initialement commissionné par le journaliste, artiste et activiste sud-africain lgbti Zane Lelo Meslani (Faculty Press), un recueil d’initiatives visuelles de l’Afrique du Sud contemporaine, porté par le créateur de mode Thebe Magugu.

Aspert, « être Angela »

En face, les visiteurs contemplent de nombreux portraits affichés formant un grand rectangle. Des portraits d’une seule et même personne, il s’agit d’Angela, une femme d’origine brésilienne. Du bout du couloir à l’autre extrémité, le visiteur commence et suit une histoire qui relate la vie d’enfance et d’adulte d’Angela.

Grâce aux petits dialogues imprimés au bas des photos dans lesquels Angela s’exprime à la première personne, il y a de quoi s’imaginer en présence de la brésilienne qui nous raconte elle-même son expérience de la vie en tant que « prisonnière d’un mauvais corps ».

On comprend alors que le terme d’identité peut prendre diverses formes : administrative, sociale, profonde, genre… Depuis son plus jeune âge, Angela a livré un combat pour se défaire de son identité-profonde et être enfin reconnue comme une femme. Considérée comme une transgenre en société, ses papiers lui attribuent une identité masculine.

Avec ce projet incitant la réflexion, Tim Aspert, qui fête ses 33 ans ce samedi, a effectué un véritable photographique professionnel qui remet en question la liberté d’être.

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