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27 avril 2024

Marc Pollini au Musée de la photographie de Nice

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Initialement programmée jusqu’au 14 juin 2020, l’exposition de Marc Pollini intitulée « Islande, Ile Noire », s’est vue prolongée jusqu’au 20 septembre, en raison du contexte actuel de la crise sanitaire.


Depuis quelques mois maintenant, l’Islande s’est invitée sur les murs du Musée de la Photographie Charles Nègre, situé sur le Cours Saleya, à Nice. Ce sont les clichés de Marc Pollini, photographe originaire de Corse, qui sont exposés. Des images en noir et blanc, qui entrainent les spectateurs à la découverte de l’île à travers l’immensité mais aussi le vide qu’offrent ces paysages.

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Errer dans les paysages de l’Islande

Il aura fallu, à Marc Pollini, quatre voyages sur les terres islandaises entre 2018 et 2019, pour réaliser cette série photographique. Au cours de ces séjours, il déambule à pied ou en voiture, un peu comme une balade, à la rencontre des paysages et de ces habitants. « Bien que le cadre de cette série semble clairement défini, je l’ai conçue comme à mon habitude dans la photo telle une balade ou plutôt une errance sans jamais savoir précisément ce que je cherche, dans l’attente, dans la contemplation de cette nature ou à l’affût que quelque chose se passe », explique Marc Pollini, sur le site du Musée de la photographie de Nice.

Entre immensité et enfermement

À travers ces clichés, le photographe a voulu montre son ressenti lors de son arrivée, mais aussi la particularité de l’Islande. Pour lui, un certain paradoxe est présent sur ces terres, entre l’enfermement et l’immensité présents. « Une île où la rudesse de sa nature et son immensité prennent le dessus sur l’homme. Une forme d’enfermement s’exerce sur celui-ci et étant moi-même insulaire je connais cette sensation paradoxale de nature souvent synonyme de liberté et de notion d’enfermement », continue-t-il d’expliquer à travers le site du Musée. Ce sont pour la plupart de ces clichés, des paysages, mais l’on peut aussi retrouver quelques photographies d’habitants de l’île, comme par exemple, le portrait de Jonason, divisé en trois images, dont deux sont en réalité un gros plan sur ces mains et ces tatouages.

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