Les Aigles de Nice se sont inclinés pour le deuxième match de la saison en Ligue Magnus (3-4). Une défaite qui laisse un goût amer.
Ce vendredi soir, pour le compte de la troisième journée de Ligue Magnus, les Aigles de Nice recevaient Anglet Hormadi Pays basque. Après leur succès contre Chamonix, trois buts à un, le weekend dernier, l’ADN comptait confirmer contre l’avant-dernier de la saison dernière.
La partie débute de la pire des manières pour les hommes de Marc-André Lévesque. Après une minute et quarante-cinq secondes de jeu, les Aigles concèdent l’ouverture du score. Un but marqué par le Letton Nikita Jevpalovs. L’entame de match des Niçois est timide. Sur les contre-attaques, les Niçois s’exposent beaucoup trop et concèdent un deuxième but. Les sept premières minutes niçoises sont cauchemardesques. La chance sourit à Anglet avec un sauvetage miraculeux du gardien sur la ligne après dix minutes de jeu.
Après plusieurs minutes devant le but des Basques, les Aigles trouvent la faille grâce à Henrik Rommel, après 11 minutes et 30 secondes de jeu. Après un long visionnage vidéo, le but est validé. La patinoire Jean Bouin respire à nouveau. Sur l’action du but, le joueur d’Anglet, Timothe Quattrone, est sanctionné d’une pénalité, la seconde du match. Mais les vieux démons des Aigles de Nice ressurgissent. Ils se font punir une nouvelle fois en contre, après 13 minutes et 15 secondes dans ce premier acte. Un but qui survient alors que les Niçois sont en supériorité numérique. Mené de deux buts, l’ADN va devoir élever le curseur pour la suite de la rencontre.
Un deuxième tiers bien plus satisfaisant, mais encore insuffisant
Un retour des vestiaires assez calmes pour les deux équipes. Les Niçois peinent à prendre le dessus sur leur adversaire du soir. Seulement, le capitaine Nicolas Ruel en a décidé autrement. L’attaquant des Aigles fixe le gardien adversaire et permet à son équipe de revenir à une petite longueur (2-3).
Sur cet élan, les Aigles poussent très fort, accompagnés par le public de Jean Bouin. La tension monte d’un cran et les esprits s’échauffent. Nice poursuit ses efforts et se fait, une nouvelle fois, punir par les Basques (2-4), après dix minutes dans ce second acte. Le niveau de jeu des deux équipes est bien plus élevé que lors du premier tiers.
Les Aigles n’abdiquent pas et retournent aussitôt au combat, poussant Anglet à la pénalité, la troisième du match. Moins de trois minutes après le dernier but, les Aigles réduisent à nouveau l’écart, grâce à la supériorité numérique. Un but signé Jesper Larinmaa. À sept minutes de la fin de ce second tiers, Charles Antoine Roy est sanctionné d’une pénalité. Teemu Loizeau, parti seul en contre, manque le coche d’égaliser. Le Niçois peut nourrir des regrets.
Malgré de multiples tentatives dans les derniers instants, les Aigles accusent toujours un retard d’un but (3-4), à 20 minutes du terme de cette partie.
Un troisième tiers temps qui ne changera rien
Malgré de bonnes intentions, la tâche se complique pour l’ADN. Face à un portier en feu ce soir, les Aigles se crispent et font preuve d’une trop grande imprécision avec le palet. Les Niçois tentent leur chance de loin, en vain. Le public continue de pousser fort derrière ses joueurs, pour les dix dernières minutes de ce match.
Une situation qui restera figée jusqu’à la fin du match, malgré des dizaines de tentatives des hommes en bleu ce soir. L’ADN pourra nourrir de nombreux regrets ce soir, face à un adversaire qui semblait abordable sur le papier. Un échec dû à une trop grande imprécision avec le palet et des transitions défensives mal négociées.
En zone de presse, le Canadien Samuel Régis explique cette contre performance : « je pense qu’on les a pas respecté et je pense qu’on l’a payé« . Des mots durs, que le coach Marc-André Lévesque partage : « le premier tiers, on ne s’est pas présenté ! Les trois buts ont leur a donnés. » Une défaite à vite oublier pour les Aigles, avec la réception dès la semaine prochaine des Spartiates de Marseille.