Lors de la réunion des gauches ce 5 septembre, les écologistes, les socialistes et les communistes ont choisi leur candidate. Juliette Chesnel-Le Roux a été désignée pour représenter les composantes de gauche.
Ce vendredi 5 septembre, les écologistes, les socialistes et les communistes se sont réunis au quartier Borriglione pour désigner leur candidate commune.
Juliette Chesnel-Le Roux, présidente du groupe écologiste à la mairie de Nice et à la Métropole Nice Côte d’Azur, a été investie pour être la tête de liste des forces de gauche. « C’est Juliette Chesnel-Le Roux qui sera notre tête de liste. Fin du suspense », a annoncé, en début de conférence, Patrick Allemand, chef de file des socialistes niçois.
À l’issue de la nomination de la tête de liste, le secrétaire départemental des communistes des Alpes-Maritimes Julien Picot est deuxième de la liste municipale et Patrick Allemand figure dans les quatre premiers. La troisième personne est en cours de discussion. « Nos priorités sont simples, claires et urgentes. D’abord, la justice sociale et le pouvoir d’achat, cela passera par le logement et les transports », a réagi Juliette Chesnel-Le Roux.
Le détail du programme
D’autres points du programme sont détaillés. La transition écologique, selon la tête de liste, doit favoriser l’utilisation des transports propres du quotidien, tels que le bus, le tram et le vélo, afin de préserver la santé de tous les résidents de la ville. La démocratie locale est également évoquée. Selon la présidente du groupe écologiste à la mairie, la transparence, la probité et l’implication des habitants sont au cœur du projet.
Julien Picot, chef de file des communistes dans les Alpes-Maritimes, a détaillé sur le logement : « nous voulons l’encadrement des loyers, donner plus de logements aux Niçois, avec un parc immobilier qui ne soit pas saturé. Nous souhaitons stopper le tourisme de luxe, mettre en place les transports gratuits, une police de terrain dans toute la ville, pas que dans quelques quartiers et créer les assises de la culture dès 2026. »
« Travaillons avec tout le monde, sans ligne rouge »
Certes, les trois partis sont réunis, mais rien n’est encore fini ou ficelé. Des représentants de la société civile, tels que des artistes, des chercheurs et des créateurs, ont rejoint l’union des gauches, comme Pinar Selek, sociologue et écrivaine turque présente à la réunion.
Pour l’instant, les trois partis n’ont pas encore échangé avec La France insoumise 06. La dernière discussion a été en début d’été. « Nous travaillons avec tout le monde, sans ligne rouge, pour répondre à l’intérêt de la population », a rappelé Julien Picot.
Ouvrir l’union a été pensé par l’ensemble des partis. En discussion avec ViVA !, « ils ont été très attentifs au projet qu’on leur a énoncé et nous avons les mêmes objectifs. Ils n’ont pas dit qu’ils ne feraient pas une liste commune avec nous », soutient le secrétaire départemental PCF 06.