Une aventure commencée il y a 10 ans déjà. La société Blue Valet propose un service de voituriers à la gare ou à l’aéroport. Une solution qui séduit de plus en plus de voyageurs, en quête de simplicité et de tarifs raisonnés.
Une idée née sur le tarmac
À l’origine de Blue Valet, une expérience personnelle. Benoît Ricard, cadre dans une entreprise bordelaise, enchaîne les déplacements professionnels. Les trajets vers l’aéroport deviennent vite une source de fatigue : taxi coûteux, transports en commun peu pratiques, parkings pleins ou trop éloignés. Il imagine une alternative plus directe et plus fluide. En 2015, il s’associe à son frère Hugo pour concrétiser l’idée.
Le principe est simple : un voiturier prend en charge votre voiture au dépose-minute du terminal ou de la gare. Il la stationne dans un parking sécurisé, à tarif négocié. Le jour du retour, le véhicule vous est restitué au même endroit. Le service est accessible sur réservation, jusqu’à quatre heures avant le départ.
Très vite, les aéroports sont emballés par cette idée. Ces derniers sont toujours à la recherche de nouveaux services susceptibles d’améliorer la satisfaction clients. Le premier partenariat va être signé avec l’aéroport de Bordeaux. Quelques années plus tard, Blue Valet, service de parking avec voiturier est implanté sur plus d’une dizaine de sites partout en France.
Un modèle souple, en pleine croissance
Aujourd’hui, Blue Valet couvre les principaux aéroports français : Orly, Lyon, Toulouse, Nantes, Marseille, Bordeaux, Bâle Mulhouse (côté français)… et désormais il existe aussi un parking Blue Valet à l’aéroport de Nice. Le service s’étend aussi à trois gares, en province, Aix-en-Provence, Bordeaux et Lyon. En 10 ans, la marque a déjà convaincu plus d’un million de voyageurs. Une croissance progressive, soutenue par deux levées de fonds et une politique d’implantation ciblée.
Selon les derniers chiffres, la société emploie une centaine de salariés à temps plein, ainsi que de nombreux voituriers indépendants. Sur chaque site, un manager opérationnel coordonne les demandes et répartit les équipes. L’objectif à moyen terme est d’augmenter le nombre de salariés permanents.
Blue Valet mise sur la fiabilité car s’occuper de la voiture d’un particulier revêt d’une grande responsabilité. Ainsi, le recrutement est encadré, les procédures standardisées, les véhicules assurés en cas de problème durant la période de prise en charge.
Plus simple que le bus et sans prise de tête
Le prix est un autre argument. À Charles de Gaulle, une semaine de stationnement coûte 117 euros. À Bordeaux, 82 euros soit un peu plus de 11€ la journée. Pour le même service en gare d’Aix-en-Provence, il vous en coûtera 18€ la journée soit un total de 129€ la semaine contre 151€ pour la location d’une place de parking autour de la gare. Des montants qui incluent le service de voiturier. Cela revient souvent beaucoup moins cher que le tarif classique d’un parking d’aéroport. Ce prix est rendu possible par la société Blue Valet après négociation d’accords avec des établissements proches des terminaux.
L’expérience client a été pensée pour être la plus simple possible. Réservation sur le site ou via l’application, contact direct avec le voiturier, état des lieux rapide. Le service comprend aussi, des options comme le lavage pour 64€, la vérification des niveaux de liquide lave glace pour 9€ ou encore la recharge pour les véhicules électrique à 24€. Des tarifs qui évoluent en fonction du lieu de dépose du véhicule. Selon l’entreprise, 20 % des clients optent déjà pour ces services additionnels.
Aujourd’hui, Blue Valet affirme avoir atteint une couverture quasi complète du territoire français. L’entreprise regarde désormais au-delà des frontières. Elle envisage de s’implanter en Europe d’ici peu de temps.
