Les conseils d’école fleurissent en cette fin d’année et il semblerait qu’un mécontentement général se fasse entendre en ce qui concerne la qualité de la restauration dans les diverses cantines niçoises.
En effet, la société Sodexho, qui a remplacé cette année Azur Restauration dans les assiettes des écoliers de la ville de Nice, semble ne pas être au goût de quelques chefs d’établissement et enseignants qui l’ont fait savoir en interpellant les dirigeants de cette société par le biais de courriers.
« Si cela pouvait encore aller en début d’année, on constate une dégradation de la qualité comme de la quantité. De plus, l’équilibre alimentaire est parfois très limite avec des choix qui ne nous conviennent absolument pas. » Un enseignante d’un groupe scolaire du centre ville a d’ailleurs apostrophé la Sodexho afin d’en savoir un petit peu plus sur l’établissement des menus de ses « pitchouns ». « On m’a dit que la société n’avait pas apprécié la critique et qu’un responsable devrait venir nous rencontrer très bientôt. Nous l’attendons avec impatience pour lui donner les raisons de notre mécontentement. » Le débat semble donc bel et bien lancé et il est à souhaiter qu’il ne tourne pas au vinaigre mais plutôt que la mayonnaise prenne entre ses deux parties.
« Les enfants, comme les enseignants, n’apprécient guère les plats proposés et cela rend plus difficile le moment du repas qui devrait logiquement être un moment de convivialité. Si je dois prendre un exemple, le repas de la semaine dernière composé d’un œuf dur et d’épinards suivi de kiwis durs comme de la pierre a été rejeté par la plus grande partie des élèves. Il faut que cette société se penche réellement sur ce problème. » C’est au tour d’une directrice de l’une des plus importantes maternelles de Nice de soulever un problème qui semble faire « taca d’oli » (tâche d’huile) dans les cantines niçoises.
Même les parents d’élèves entrent dans la polémique puisque deux parents d’élèves élus se sont vus refuser l’entrée de la cantine de leur école. « Nous avions, comme chaque année, demandé à goûter le repas de nos enfants et il nous a été répondu que ce n’était pas possible. C’est la première fois que cela nous arrive alors que nous sommes parents d’élèves depuis plus de 4 ans ».
Après la semaine du goût, il semblerait bien que le temps du dégoût soit arrivé dans les écoles niçoises !
FV
