
Nice a gagné. Strasbourg a perdu. Quelques heures après la rencontre, il est temps d’analyser cette victoire des Aiglons. Un exercice périlleux. C’était le premier match à domicile. Il y avait, du côté rouge et noir, 3 nouveaux joueurs et 5 chez les Alsaciens. Le manque de liant dans le jeu peut s’expliquer ainsi. De plus Frédéric Antonetti, entraîneur de l’OGC Nice, admet que son groupe est en retard dans sa préparation avec de nombreux blessés. Il alignait pour la première fois cette équipe. Le mauvais départ de l’an dernier, rabâché dans les journaux depuis la reprise d’entraînement, devait peser dans les têtes des joueurs. La défaite à Caen n’a pas arrangé les choses. Les excuses étant trouvées, on doit dire franchement : soyons inquiets si les Aiglons reproduisent la même prestation lors de leurs prochaines sorties et ce dès jeudi à Nancy. Il ne faut pas se cacher derrière le but libérateur en trompe l’œil de Vincent Hognon. Les trois points font du bien. Point à la ligne.

Revenons à Nice-Strasbourg. Les Alsaciens ont fait une belle impression. Ils ne méritaient pas de perdre. Ils avaient démontré leur qualité en tenant en échec Marseille lors de la première journée. Ils ont fait déjouer Nice durant une grande partie de la première mi-temps. Les milieux strasbourgeois étaient plus nombreux. Cohade, Rodrigo, Abdessadki, Fanchone et avec Mouloungui qui décrochait ont malmené la paire de milieux défensifs Hellebuyck-Balmont. 
Le plus dur a été obtenu. Les recrues ont donné satisfaction. Vincent Hognon et David Hellebuyck ont été décisifs. Le stoppeur a fait un match sérieux. Le milieu a eu un peu plus de mal dans le jeu. Habib Bamogo, lui, a montré ses qualités. Il a tenté. Il a bougé. Il a provoqué. Cyril Rool et Onyekachi Apam se sont révélés être d’excellents latéraux à un poste inhabituel pour eux. Une victoire, trois points, des satisfactions… Pourquoi exiger plus ?


