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26 avril 2024

Le thriller littéraire qui a séduit Cannes ( d’après une histoire vraie de Polanski)

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Applaudi le polar avec Emmanuelle Seigner et Eva Green dirigé par le Maestro de Frantic.

« C’est plus facile diriger les comédiennes que vivre avec ». C’est Roman Polanski à parler, metteur en scène d’un beau thriller sur une écrivaine, Delphine, séduite par une femme mystérieuse, Elle.

C’est pourquoi Delphine est interpreté magnifiquement par sa femme Emmanuelle Seigner, dirigée avec passion par le grand auteur de Rosemary’s Baby et Carnage.


Tiré du roman homonyme de Delphine de Vigan publié par les éditions Jean-Claude Lattes, raconte avec tension l’histoire d’une femme de succès qui a publié beaucoup de romans bien appreciés.

Quand une fan se manifeste, elle entre progressivement dans la vie de Delphine, en créant un rapport d’amitié ambigu qui dérange Delphine, séduite mais aussi troublée par cette invasion de l’intimité de la belle dame qui arrive à s’installer dans l’appartement de l’écrivaine. A Delphine arrivent des lettres de ménace et autres éléments d’ennui. Aussi la santé de Delphine sera mise en discussion.

Avec un style equilibré et une caméra jamais envahissante, Polanski signe un thriller solide plongé dans l’univers mental de Delphine, au quel Emmanuelle Seigner donne la juste mine et le ton propre.

« Je n’ai jamais fait un film où deux femmes s’opposaient – dit Polanski – Le côté thriller, c’est la première chose qui m’attirait. Je me sentais un peu sur mon terrain.

Olivier [Assayas, auteur du scénario] m’a énormément aidé.Vous savez, j’ai adapté plusieurs livres ou pièces, mais la chose qui me préoccupe le plus, c’est de ne pas s’éloigner de l’œuvre que j’adapte. Jeune, j’étais souvent très déçu par les adaptations de films que j’aimais. Souvent l’histoire ne ressemblait plus. Là, Olivier a réussi du premier coup à réduire le livre à un scénario, d’un livre qui doit faire 500 pages mais qui ne perdait rien du livre. »

Olivier Assayas a éxpliqué qu’il avait été « flatté que Roman ait pensé à lui », et a noté s’être « mis au service de la vision de Roman Polanski. Je suis entre Delphine de Vigan et Roman, c’est ma place sur ce film-là. »Interrogée sur le fait qu’elle n’avait encore quasiment jamais tourné en français jusqu’ici,

Eva Green a dit: « C’est Roman ! C’est un des plus grands metteurs en scène sur cette planète, c’est difficile de dire non! Et aussi cette histoire, cette passion qui déraille était un sujet très attractif.  »

Et d’ajouter : « Ce qui m’a vraiment plu, c’est l’étrangeté du personnage. Pas lisse. On se pose constamment la question est ce qu’elle existe, est ce qu’elle n’existe pas ? Comment fait-on pour donner chair à ce genre de personnage ?

par Roberto Schinardi

Auteur/autrice

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