Tri sélectif : 16,5 millions d’euros en plus pour mieux trier

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Ce mardi midi, la Métropole Nice Côte d’Azur a signé un contrat de cinq ans avec Citeo, acteur clé du recyclage en France. L’objectif ? Accentuer le tri sélectif et réduire la production de déchets.

Ce mardi midi, sur la Promenade du Paillon, Pierre-Paul Léonelli, adjoint au maire de Nice délégué à la Propreté, à la Collecte, aux Espaces Verts, et Vice-Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, et Jean Hornain, directeur général de Citeo, ont officialisé la signature d’un contrat de soutien au tri sélectif.

Le montant engagé ? 16,5 millions d’euros sur cinq ans, de 2025 à 2029. Ce nouveau cadre unifie désormais les dispositifs de soutien aux papiers et aux emballages, afin de simplifier la gestion pour les collectivités et renforcer l’efficacité globale.

« Ce partenariat, c’est l’aboutissement d’un lien historique entre la Métropole et Citeo », souligne Jean Hornain. Une relation de confiance qui s’inscrit dans la durée pour structurer le recyclage à l’échelle locale.

Diminuer d’abord les déchets pour ensuite faire le tri

« L’objectif premier, c’est de diminuer les déchets. Le tri vient après », martèle Pierre-Paul Léonelli. Une vision claire, chiffrée, assumée : dans les Alpes-Maritimes, les déchets ménagers ont diminué de 14 % en 2024. Une performance que l’élu n’a pas manqué de saluer. « Je me réjouis de ces résultats. Cela prouve que les efforts paient et que les habitants jouent le jeu. »

Ce contrat avec Citeo vise donc à poursuivre cette dynamique, en renforçant les outils de tri, mais aussi en gardant en tête l’enjeu prioritaire : produire moins de déchets, en amont.

Un modèle qui se renforce

En 2024 déjà, Citeo avait versé 3,3 millions d’euros à la Métropole pour soutenir les initiatives de recyclage. Le nouveau contrat va bien plus loin. Il structure un modèle plus fluide, plus cohérent, et surtout plus ambitieux.

Fini les démarches éclatées : un seul cadre pour tous les types d’emballages et papiers, des financements clarifiés, une gouvernance plus efficace.

Le plastique, talon d’Achille

Tout n’est pas gagné pour autant. « Il reste encore du travail à faire, notamment sur la question du plastique », reconnaît Pierre-Paul Léonelli. Ce matériau, omniprésent et difficile à recycler, reste l’un des grands défis du secteur. Le nouveau contrat prévoit justement des actions ciblées pour améliorer le tri et la valorisation de ces déchets spécifiques.

Mais au-delà des bacs jaunes, c’est toute une philosophie que les collectivités veulent faire passer : « pourquoi on trie ? Pas seulement pour faire propre, mais surtout pour réduire notre empreinte. »

À l’heure où l’UNOC se déroule à Nice, Léonelli rappelle un enjeu géographique majeur : « ici, nos déchets peuvent finir dans la Méditerranée. On doit se poser la question de leur gestion en pensant à notre Mare Nostrum. »

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