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10 novembre 2024

Elodie Jomat aurait mérité son second tour

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elodie_jomat.jpg « Ce qui m’a manqué pour être au second tour, l’élection de Ségolène Royal » On ne sait si la vague aurait été aussi rose qu’elle n’a été bleue sur la Côte d’Azur et à Nice si Ségolène Royal avait été élue mais cette prédiction tient honnêtement la route. Loin d’être découragée, c’est vers de nouvelles aventures qu’Elodie Jomat se dirige et l’adepte des pelotons sera certainement plus incisive lors du sprint final de son prochain scrutin qui se pourrait bien être municipal voire cantonal. Une étape de perdue n’empêche pas de remporter le Tour de France.

Nice Premium est revenu sur ce premier tour en compagnie de la candidate d’un PRG qui a su s’imposer comme l’un des partis majeurs de la gauche niçoise.

Nice Premium : Élodie Jomat, comment analyseriez-vous cette législatives 2007 dans votre circonscription et sur le plan local comme national ?

Elodie Jomat : En temps normal, nous aurions dû juste être victime d’une « vague bleue »… Mais l’entrée au Gouvernement de personnalités de gauche a fortement déstabilisé notre électorat. Résultat : la vague s’est transformée en tsunami ! C’était d’ailleurs pour atteindre cet objectif que Nicolas Sarkozy a pratiqué ce type d’ouverture.

NP : 19,15 % des suffrages. C’est un score honorable pour une première et pour une candidate PRG ?

EJ : En effet, 7 372 électeurs m’ont accordé leur confiance et m’ont ainsi placé en deuxième position.

Malgré un calendrier électoral défavorable pour le camp qui perd l’élection présidentielle et la démobilisation des électeurs de gauche, je résiste assez bien puisque je maintiens le score obtenu par Ségolène Royal dans cette circonscription, le 22 avril dernier.

NP : Qu’est-ce qui a manqué pour que vous soyez présente au second tour ?

EJ : La victoire de Ségolène Royal à l’élection présidentielle !

NP : Que pensez-vous de l’élection de Rudy Salles ?

EJ : Il est paradoxal que le député sortant, pourtant élu depuis dix-neuf ans, ait pu, aux yeux de certains, incarner la rupture souhaitée par tous.

Mais comme on pouvait s’y attendre, les électeurs de droite ont voté pour l’étiquette et pas pour la personne… C’était d’ailleurs pour avoir le soutien de l’UMP – et donc être réélu – que le député sortant s’est désolidarisé de François Bayrou pour rallier Nicolas Sarkozy.

NP : Quel sera le programme et quels seront les projets d’Élodie Jomat dans les mois qui suivent ?

EJ : Je continuerai à travailler avec les associations et les citoyens. La gauche est désormais le seul recours pour tous les futurs déçus du sarkozysme… Car les bonimenteurs déçoivent toujours !

Dans l’immédiat, les radicaux de gauche vont mobiliser leurs militants et leurs sympathisants pour que Patrick Allemand, candidat du PS soutenu par le PRG dans le première circonscription, fasse, dimanche prochain, le meilleur score possible.

NP : Enfin, prochain scrutin en vue, les municipales. Serez-vous dans une liste et laquelle ?

EJ : Le PRG souhaite avoir des élus dans toutes les collectivités pour pouvoir défendre l’intérêt général. Compte-tenu de notre maîtrise des dossiers niçois et de notre implantation, notre absence du conseil municipal de Nice est, pour nous, une anomalie à laquelle nous entendons remédier dès mars 2008.

Il n’y a aucune raison pour que la dynamique d’union qui a commencé avec le PS et le MRC lors des élections présidentielle et législatives ne se poursuive pas sur le plan local. À défaut, nous serons présents sur une autre liste.

Pour ma part, j’irai là où je serai la plus utile… Nice a besoin de toutes les bonnes volontés !

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