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19 avril 2024

Gaël Nofri rallie Nicolas Sarkozy pour la primaire des LR: « sans passion mais pas sans raison »

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Le jeune conseiller municipal et métropolitain est , de fait, intégré au groupe majoritaire de Christian Estrosi.


Référent local et organisateur de la campagne Marie-Chrstine Arnautu aux municipales 2014, il s’était ensuite brouillé avec elle et après avoir intégré le conseil municipal suite à la démission d’un de ses colistiers, il a fondé avec d’autres dissidents du Front National (depuis retournés au bercail), le groupe des Elus Indépendants. duquel il est un de deux membres, l’autre étant Martine Martinon.

Depuis quelques mois, il vote régulièrement avec la majorité municipale. Ce dernier acte sanctionne son ralliement à Christian Estrosi et au groupe sarkoziste si puissant dans le département.

Comme le dit lui-même: « Que chacun mesure le poids de son engagement et de son choix. »

On aimerait que dans cet attroupement, il garde son indépendance d’esprit et sa capacité d’analyse.. et qu’il reste une belle plume.

Communiqué de Gaël Nofri

En 2007, nous étions nombreux à voter Nicolas Sarkozy. Qu’il était beau cet espoir d’une droite retrouvée, après ce que nous considérions comme tant d’années d’immobilisme. Après ce qui nous avait semblé être une léthargie, nous allions retrouver l’activité, l’envie de dompter le destin. Pendant la campagne nous avions rêvé identité, nation, souveraineté, ordre et droite décomplexée. Au discours de Toulon, citation de Chateaubriand à l’appui, on nous avait promis que l’on allait retrouver la fierté d’être Français, l’amour de notre Histoire nationale, le souvenir de l’action menée par notre pays aux quatre coins du Monde…

Je me rappelle aussi de 2012. J’ai fait campagne pour Marine Le Pen. On pardonne à ceux que l’on a jamais aimés, pas à ceux qui nous ont trompé. Nicolas Sarkozy avait été, pendant cinq ans, l’homme du Traité de Lisbonne, de la réintégration de la France dans le commandement intégré de l’OTAN, de la guerre en Libye, de l’ouverture à la Gauche, de la fin de la double peine… Nous avions tellement de choses à reprocher à ce quinquennat et au Président sortant. Ils avaient douché nos espoirs et n’avaient laissé que le sentiment amer de rêves évanouis et d’une trahison à la hauteur des espoirs suscités.

Bien sûr, je ne me fais aujourd’hui aucune illusion. Je sais que j’aurai des déconvenues. Que ma vision de l’Europe, de la famille et même plus généralement de la France ne sortira pas triomphante du mandat qui naîtra des urnes si Nicolas Sarkozy l’emporte. Mais le choix de 2017 ne doit pas être, ne doit plus être, celui des passions deraisonnées et des fantasmes sans lendemain, il doit être celui d’un vote raisonné et rationnel, même si cela signifie peut-être aussi dépassionné.

Aussi, je sais que Nicolas Sarkozy, s’il n’est pas tout à fait l’homme de ma politique, peut être l’homme d’une politique, ce qui n’est déjà pas rien. A une époque où l’essentiel de l’action de celui qui accédera aux affaires sera de « faire du pouvoir », Nicolas Sarkozy est aujourd’hui le seul à être en mesure de reconquérir une capacité d’action. Sur la scène internationale, face aux syndicats, aux groupes de pression, au diktat des médias ou à la politisation de la magistrature, force est de constater que l’ancien Président de la République est aujourd’hui le seul qui manifeste à la fois la volonté et l’aptitude à reconquérir une capacité d’action, un « pouvoir ».

En 2017, parce qu’il faudra voter au regard des enjeux de 2017 et non des espoirs perdus sans retour de 2007 ou des rancœurs de 2012, ce sera Sarkozy, sans passion, mais pas sans raisons.

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