C’est la question que a été posée lors de l’assemblée générale de la Chambre de commerce et de l’industrie de Nice. Allons-nous vers une évolution du marché économique telle que nous le connaissions depuis plusieurs années ?
Nous n’en sommes pas encore là tout de même, nombre de personnes ne connaissent pas cette variante de l’économie qui est en train d’émerger.
En fait, l’ubérisation, qu’est-ce que c’est ?
Les règles économiques sont peu à peu bouleversées par ce qui a démarré après le succès de la start-up Uber. Cette entreprise anciennement appelée UberCab est une entreprise qui fut créée en 2009 à San Francisco. Elle a développé et exploité une application pour mobiles permettant de mettre en contact les utilisateurs et des conducteurs. Elle est désormais présente dans plus de 250 villes dans le monde.
Une activité commerciale de vente de service mais paraissant comme une activité occasionnelle sans inscription, d’assurance professionnelle, sans concurrence. Tout cela se heurte à la rage des Taxis depuis maintenant plusieurs mois. Son service a d’ailleurs été interdit dans plusieurs villes à travers le monde.
Nouvelle tendance
L’ubérisation », véritable peur liée à l’économie, et au marketing. On associe cela aux innovations du numérique qui visent à améliorer le quotidien des transactions économique entre offres et demandes. Bien souvent en supplantant un secteur d’activité déjà en place.
Des start-up comme Airbnb et Blablacar sont de bons exemples de cette nouvelle tendance touchant aux transports et à l’hôtellerie, proposant des services C2C à des prix réduits, qui a pour fer de lance le communautarisme.
Après les Etats-Unis, les Français sont les gros consommateurs de ces nouveaux concepts, il y a tout de même un français sur deux qui commande sur internet.
Avec la crise que connaît le secteur des taxis, l’Etat assez impuissant face a tout ça, a peur que d’autres secteurs ne finissent par être touché par cette économie grise qui s’étend.
Mais en fait, ce n’est pas le futur qui se dessine ?