
Azuréa s’étendra sur 25 000 m² : 18 000m² d’immobilier de bureaux, 7000 m² pour un complexe hôtelier proposant un hôtel deux étoiles et un hôtel trois étoiles (Suit’Hôtel Accor), un parking de 350 places, une piscine au centre pour les deux hôtels et un jardin sur le thème de l’Asie. Fin 2008 tous les travaux seront achevés. 
Non loin de là, les vrais maçons ont commencé à travailler, à terrasser. Les grues surplombent le chapiteau où les discours sont prononcés et où les convives peuvent s’abreuver et grignoter près du buffet. Des mauvaises langues diront qu’ils ne profiteront jamais de ce complexe, qu’il n’est fait que pour les grandes entreprises. Ce n’est pas faux. Mais cela est nécessaire. Jacques Peyrat explique l’objectif : « Il faut faire progresser la huitième communauté d’agglomération de France pour être le moteur du développement économique de la région » De belles paroles, certes mais à mettre en perspective avec les soucis d’insertion professionnelle des étudiants, grand sujet actuel comme le rappelle Monsieur le Sénateur Maire : « La ville de Nice a fait un effort pour rendre l’université plus attractive. Cela ne servirait à rien s’il n’y avait pas d’emplois et pas de logements que pourraient proposer les entreprises ». En quelques mots, il décrit l’intérêt de ces complexes qui paraissent luxueux. 
Azuréa ou Méridia sont critiqués ici et là. Le Sénateur Maire l’est tout autant à juste ou injuste titre. Pour garder le sourire et voir le bon côté des choses, il faudra regarder le complexe Azuréa en se disant que c’est huit étages de création d’emplois.

