Avec un match appliqué et une mainmise sur la rencontre, les protégés de Claude Puel ont repris leur marche en avant en allant s’imposer à Brest pourtant en quête de quelques points précieux afin de s’éloigner de la zone rouge. Une belle victoire peur replace l’Europe dans le viseur des Aiglons.
Les deux dernières rencontres entre ces deux formations cette saison se sont soldées sur le même score de 4 bits à 2 pour les Niçois mais le contexte était différent cette fois avec une équipe de Brest qui n’arrive plus à gagner à domicile et des Niçois restant sur deux défaites sont une élimination en Coupe de France à domicile. Et ce sont les azuréens qui se mettent rapidement en action avec une première incursion de Cvitanich bien anticipée par Thébaux. Ce sera la dernière action de l’attaquant niçois qui quittera ses coéquipiers sur blessure laissant sa place à Xavier Pentecote. Qu’à cela ne tienne les Niçois continuaient à pousser et, juste avant le quart d’heure de jeu, trouve le chemin des filets par Pejcinovic qui profite d’une belle occasion repoussée sur la ligne brestoise pour crucifier Thébaux à bout portant (0-1). Le coup était parfait !
Les Brestois se réveillent mais la tentative de Martial ne trouve pas le cadre d’Ospina alors que Sissoko lui le trouve mais le gardien niçois capte le ballon en deux fois. Sans Ben Basat, Brest n’arrive pas à se montrer dangereux en attaque et reste fébrile en défense avec une nouvelle occasion pour Pentecote mais Thébaux reste vigilant dans sa surface. On s’approche de la pause et il faut un miracle d’Ospina pour empêcher Grougi de revenir à la marque dans les dernières secondes de cette première période qui voit finalement les rouge et noir, exceptionnellement en bleu, rentrer au vestiaire avec un avantage certes mérité.
On imagine la remontée de bretelles dans les vestiaires bretons mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Et ce qui pouvait arriver de pire allait se produire après seulement quelques secondes de jeu en seconde période quand Bauthéac élimine Mendy sur le côté gaiche pour servir Meriem dont la frappe croisée est contrée par Ferradj… mais dans son propre but (0-2). La messe n’était pas encore dite mais le sermon devenait pesant pour les Brestois. C’est au tour de Pentecote, qui avait remplacé Cvitanich blessé de laisser à son tour sa place sur blessure au jeune Bosetti après un contact avec Kantari. Benschop lui s’essaie aux 25 mètres mais ne trouve pas plus le cadre d’un Ospina serein et peu inquiété. Les cartons jaunes commencent à pleuvoir sur les hommes de Chauvin ne trouvent aucune solution mise à part une frappe lointaine de Sissoko qui frôle la barre transversale du portier niçois.
On entre à présent dans le dernier quart d’heure et on ne voit pas comment les locaux pourraient renverser la situation, copieusement conspués par une bonne partie des 12 000 spectateurs de Francis-Le-Blé. Nice se contente de jouer en contre en gardant leurs hôtes à distance respectable de la surface de réparation azuréenne. Les minutes s’égrainent et les rares poussées bretonnes se traduisent inlassablement par des contres niçois alors que Meriem est remplacé par Pied qui tente rapidement sa chance d’une frappe à l’entrée de la surface mais sans précision. Même les trois minutes de temps additionnel n’y feront rien et c’est avec les trois points en poche que les aiglons pourront revenir au nid avec à la clé un match appliqué et sérieux qui sera une excellente base de travail durant cette semaine avant la réception de Lorient qui a partagé les points face à Rennes (2-2), samedi prochain au Ray.
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