
Comme très souvent en Italie, les gares sont imposantes et majestueuses. La stazione de Cuneo domine la place de la liberté avec sa fontaine, là aussi une caractéristique italienne. Le voyageur saisira immédiatement la mesure de cette ville, faite de grandeur et de majesté.

Quand vous entrez dans une église en Italie, il ne faut pas s’étonner d’y voir célébrer en même temps, l’office, le chapelet et la confession. Il y a aussi l’ancienne église Santa Maria avec son porche Gothique qui fait aujourd’hui partie du musée civique. Dans cette cité piémontaise, arpentez les rues avec leurs arcades, vous pourrez admirer les bâtiments qui sont pour la plupart des palais patriciens : la banque d’Italie, il palazzo comunale, l’ancien campanile de 1729, il palazzo Trovaforte qui est l’évêché, la préfecture, sont les plus remarquables.
Il faut aussi être à Cunéo le dimanche à 11 heures 30 et écouter ce concert de cloches du campanile. Dans la via Carlo M Roero, vous contemplerez une façade en briques rouges de style florentin. Outre la via da Roma et il corso da Nizza, il faut découvrir il corso Dante, avec son jardin central qui sépare tout le long, cette avenue.
A ce propos Cunéo est très aérée par de larges avenues et surtout par l’imposante place Tancredo Galimberti, bordées par ses palais. C’est là que se tient le marché. Cuneo se trouve dans la plaine du Pô, cernée par les sommets alpins, dont le mont Viso visible au loin par temps clair. Après un café ou plutôt un chocolat, spécialité locale, vous quitterez Cuneo, jurant en vous-même d’y revenir un jour.
par Thierry Jan
